Pollution : Paris présente une nouvelle arme pour traquer les particules fines

Pour poursuivre efficacement sa politique de lutte contre la pollution de l’air, la Marie de Paris a récemment lancé un nouveau dispositif appelé ‘pollutrack’.

Rédigé par Nathalie Jouet, le 23 May 2017, à 9 h 55 min
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Paris a présenté un nouvel appareil pour traquer les particules fines et améliorer la précision des cartes de pollution de l’air dans chaque rue. Il s’agit d’un capteur représenté par une barrette bleue, discrète, placée sur le toit de la voiture. Depuis 1979, Airparif est chargé de contrôler la qualité de l’air dans la capitale, mais ce nouvel outil appelé « pollutrack » pourrait être plus précis.

Des capteurs permettant de mesurer les particules fines

Le nouveau dispositif « pollutrack » présente l’avantage d’être mobile et à hauteur de piétons, vélos et poussettes, contrairement aux stations de mesures d’Airparif, qui restent fixes et à des hauteurs relativement élevées. Pour Anne Hidalgo, maire de Paris, c’est une première : « La technologie n’est pas complètement nouvelle, mais ce qui est nouveau c’est que ces capteurs vont être posés sur des véhicules« .

Ces appareils permettront de mesurer les particules très fines. À l’intérieur du capteur, un laser les compte et envoie l’information toutes les vingt secondes. Ce dispositif est installé sur le toit des voitures d’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité. « L’idée est de se mettre à mesurer la quantité de particules fines à hauteur de respiration des gens« , explique l’entreprise de service public. Plus de 300 véhicules seront équipés à terme.

La pollution de l’air responsable de 48.000 décès chaque année

Les capteurs pourront détecter les particules PM 2,5, dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres, c’est-à-dire plus minuscules que le plus petit des pollens. Ce « sont les plus toxiques pour la santé, sur le plan respiratoire et cardiovasculaire« , explique le professeur Bruno Housset, pneumologue et président de la Fondation du souffle.

La pollution de l’air liée aux particules fines cause plus de 48.000 décès chaque année en France, soit 9 % de la mortalité nationale, comme le démontre une étude publiée en 2016 par l’agence Santé publique France. L’étude se base sur la concentration en particules fines PM 2,5, considérées comme particulièrement néfastes, puisqu’elles peuvent atteindre tous les organes du corps en rejoignant la circulation sanguine via les alvéoles pulmonaires.

Illustration bannière : – © Ekaterina Pokrovsky
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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Un petit mur végétaliser semi-portatif permètrais de séparer la rue des trotoir tout en filtrant l’air.

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