Chats liquides et autres sujets de recherche improbables : les lauréats des IGNobel 2017

Deux recherches françaises ont été distinguées lors des Ig Nobel 2017, une cérémonie parodique qui récompense les recherches scientifiques improbables.

Rédigé par Émilia Capitaine, le 18 Sep 2017, à 11 h 25 min
Chats liquides et autres sujets de recherche improbables : les lauréats des IGNobel 2017
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Deux études françaises ont été récompensées lors de l’édition 2017 des Ig Nobel, une cérémonie qui parodie les Nobel en récompensant les recherches scientifiques les plus loufoques et improbables.

Une cérémonie qui récompense les recherches scientifiques improbables

Avez-vous déjà entendu parler des Ig Nobel, contraction de « ignoble » et « Nobel » ? Il s’agit d’une cérémonie humoristique visant à parodier les Nobel en récompensant les recherches scientifiques les plus improbables. Organisée depuis 1991 par le magazine américain Annals of Improbable Research, un magazine qui mêle science et humour, l’édition 2017 mettait à l’honneur le thème de l’incertitude.

10 prix ont été décernés au cours de cette cérémonie qui s’est tenue le jeudi 14 septembre 2017 dans le prestigieux Harvard’s Sanders Theater, à Cambridge dans le Massachusetts.

Retrouvez l’intégralité de la cérémonie (en anglais)

Deux recherches françaises se distinguent

Et les Français tirent leur épingle du jeu : deux prix ont été décernés à des recherches menées par des équipes scientifiques françaises. Mac-Antoine Fardin s’est ainsi vu attribuer le prix de physique pour un sujet sur la rhéologie (science de la déformation des matériaux). Il s’est demandé si les chats pouvaient être à la fois solides et liquides grâce à la mécanique des fluides. Une étude qu’il a réalisée très sérieusement en partant du constat que les chats parvenaient à se faufiler et s’installer dans des contenants improbables.

Plusieurs scientifiques du CNRS ont obtenu le prix de médecine pour une étude sur l’aversion sélective visant à comprendre pourquoi certaines personnes sont rebutées par les fromages qui sentent mauvais et pas par les autres. Ce travail, publié dans la revue Frontiers in Neuroscience, s’est penché sur les mécanismes cérébraux sous-jacents de cette aversion.

Les gagnants se sont vus remettre une statuette représentant une tête humaine surmontée d’un point d’interrogation rouge, un diplôme écrit à la main et une récompense de dix trillions de dollars… Zimbabwéens !

Illustration bannière : Antoine Fardin, ig Nobel pour ses recherches sur les chats solides et liquide – capture d’écran Youtube
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